Répression violente contre les manifestations de solidarité avec les mapuches - 10 janvier 2008

Sources :http://www.perfil.com/contenidos/2008/01/10/noticia_0022.html#sigue http://www.cooperativa.cl/p4_noticias/site/artic/20080109/pags/20080109221716.html
Et Chilevision
Traduction : http://www.mapuches.org/bref/bref130108.html

Deux marches se sont déroulées simultanément pour protester contre la mort de Matias Catrileo et se sont achevées par la détention de 16 personnes et de violents incidents entre la police et les manifestants.

A Temuco, le 10 janvier, durant la manifestation ont été détenues la mère, la fiancée et la soeur de Mathias Catrileo. Durant la manifestation la police les a sortis du cortège, au milieu d’une répression violente et arrêté, tout comme un jeune argentin et un journaliste du journal « la nacion ». Selon le journaliste, qui a été arrêté avec les trois femmes, celles-ci ont été frappées violement. Le lendemain la maman de Mathias Catrileo a déclaré à Chilevision qu’elle n’avait pas vu des faits de cette violence, depuis plus de trente ans » durant le reportage de la télévision nation la mère de Mathias Catrileo a présenté le tee shirt que la victime portait le jour de sa mort et qui lui a été remis par les services de police. Elle a expliqué que ce tee shirt constitue une preuve évidente que son fils a été abattu de deux balles dans le dos, les deux impacts situés à la hauteur du thorax et de l’abdomen étant clairement visibles dans le dos du vêtement, celui sera remis au juge d’instruction.
Sur la place d’armes de Santiago, le 8 janvier une marche a commencé vers 20 heures 30 qui a dérivé en de violents incidents qui se sont étendus à différents secteurs de la capitale. La manifestation a occasionné des coupures de trafic, début de barricadas et poubelles incendiées, les manifestants ont été dispersés par des canons à eau et des gaz lacrymogènes. D’autre part, les mapuches ont occupé vendredi la municipalité de Panguipulli pour protester contre la mort du jeune mapuche et exiger que cesse la répression policière dans les zones en conflits. Les manifestant ont exigé une entrevue avec l’intendante de la région.