Apres plusieurs mois d'absence notre équipe d'information est de retour. La majorité des informations figurant sur cette page peut être authentifiée à partir des journaux nationaux et internationaux. Pour les hispanophones nous vous conseillons la consultation des sites suivants : Diario el Gong : www.diarioelgong.cl Mapuexpress : www.mapuexpress.net |
Le Réseau d'Information et de Soutien au Peuple Mapuche et le Mouvement des Gens de la Terre, appellent les organisations sensibilisées par le respect et la promotion des Droits de l'Homme à se prononcer et dénoncer la situation préoccupante vécue par les prisonniers politiques Mapuche, ainsi que par les communautés.
Les prisonniers politiques Mapuche de Temuko menacent de se mettre en grève de la faim sèche pour protester contre leur transfert (29/12)
Les dirigeants PEHUENCHES accusent les colons et le gouvernement : ON CONTINUE D’ASSASSINER DES PEHUENCHES DANS L’ALTO BIO BIO (27/12)
Le tribunal de Temuko confirme la séparation des prisonniers politiques Mapuche de Temuko. (27/12)
Campagne de lettres adressées à Monsieur de Villepin, Ministre des affaires étrangères. (27/12)
Lettre ouverte au député Alberto Espinoza (26/12)
Révélations sur les procédures utilisées par la police et les procureurs en territoire Mapuche.(22/12)
Entretiens avec les dirigeants Victor Ancalaf et José Huenchunao, emprisonnés à la prison El Manzano de Concepcion. (15/12)
Communiqué des Prisonniers Politiques Mapuche de Temuko (14/12)
Photos de la journée de solidarité avec le peuple Mapuche (22/12)
Communiqué de presse des avocats des Prisonniers Politiques Mapuche (12/12)
Double attentats contre des dirigeants de communautés en conflits de Collipulli (10/12)
Vague d'arrestations dans le but de démanteler la Coordination Arauko-Malleko (4-9/12)
Arrestations de José Huenchunao et Jaime Cona Tranamil (29~30/11)
Alex Lemun, jeune Mapuche, est mort sous les balles de la police chilienne (07~18/11)
Arrestation de Victor Ancalaf (06/11)
Communiqué
de la prison de TEMUKO - CHILI Les prisonniers politiques
Mapuches face aux dernières mesures prises par les tribunaux de justice
contre nous déclarons à l’opinion publique nationale et internationale 1 Nous dénonçons
une fois de plus le processus judiciaire dont nous sommes victimes,
qui montre de façon encore plus claire ce qu’est l’arbitraire judiciaire,
ce que nous n’avions vu que durant les temps obscurs de la dictature
militaire, puisque les juges d’instruction avec la complicité de madame
la juge URIBE, ont mis en place la stratégie de nous séparer dans trois
prisons différentes de la zone, ponctuellement à Lautaro, Temuco et
Nueva Imperial, tout
ceci durant une audience dont les avocats de la défense ont été écartés
ce qui est absolument illégal. 2 Il est évident
avec ce qui arrive, que la justice publique utilise de façon explicite
des techniques de tortures psychologiques trés pratiquées par les S.S.
d’Hitler ou du meilleur style de la CNI de Pinochet. Ceci prouve que
n’existent aucune des preuves contondantes qu’ils disent détenir, ce
qui démontre que le montage qu’ils ont créé de toutes pièces leur retombe
dessus. En ce sens nous sommes catégoriques,
ceci n’est pas une attaque contre un groupe ou un individu mais
contre le peuple Mapuche qui continue d’écrire son histoire dans le
sang et les clameurs de la prison. Ceci
sans doute restera scellé dans l’histoire, cette attitude de l’état
chilien qui aux mains des transnationales et en plein XXIème siècle
attente de toute sa force contre les droits de l’homme du peuple Mapuche. 3 Face à ces délits
qui nous affectent, nous annonçons comme une action de rejet et de protestation,
que nous
assumerons immédiatement au moment des transferts une grève de la faim
et de la soif, jusqu’à ce qu’ils nous ramène à la prison de Temuco,
que se régularise nos procès et que nous retrouvions la liberté que
nous a usurpé l’état chilien. 4 Pour terminer
nous lançons un appel à toutes les communautés en conflit, comme à toutes
les communautés Mapuches, organisations Mapuches et non Mapuches, organisations
sociales à continuer la lutte et le processus de récupérations et contrôle
territorial. Nos ancêtres n’ont pas frémis devant l'envahisseur Inca,
espagnol ou chilien et nous qui sommes les descendants des frères qui
ont sacrifié leurs vies pour la lutte Mapuche ne nous rendrons pas devant
le pouvoir capitaliste, encore moins devant la torture et messieurs
les juges. En mémoire d’ALEX LEMUN, assassiné par les carabiniers du Chili. TERRITOIRE
ET AUTONOMIE WEUWAIÑ
Trad. La Licorne |
Nouvelle stratégie de répression du gouvernement chilien, assassinat dans l'Alto BIO BIO Un nouveau mort mapuche JORGE ARTURO SAUREZ MARIHUAN Les dirigeants PEHUENCHES accusent les colons et le gouvernement : ON CONTINUE D’ASSASSINER DES PEHUENCHES SUR L’ALTO BIO BIO 27 Décembre 2002 Par PEDRO CAYUQUEO Kolectivo Lientur Un nouvel assassinat politique endeuille, ces jours-ci, les communautés Pehuenches en conflit de la vallée du fleuve Queuco (cordillère), les mêmes qui, depuis 1999 et jusqu'à maintenant impulsent un puissant mouvement de récupération territoriale, qui a dérouté tant les centaines de colons chiliens qui depuis des décades s’installent dans cette zone, que l'actionnaire même de l'état et ses institutions toujours disposé à défendre les intérêts des usurpateurs et en aucun cas les légitimes droits des victimes de cet historique dépouillement. Cette fois, la victime de la vraie violence terroriste présente dans le conflit Mapuche-Chilien, a été le jeune Jorge Arturo Saurez Marihuan, Pehuenche de 27 ans de la communauté de Malla-Malla, paramédical de profession, qui avait étrangement disparu de sa maison le 5 de décembre passé et dont le corps a été retrouvé sans vie à côté du fleuve Queuco, le 11 décembre passé. Selon des témoins, le corps du frère Jorge présentait d’évidentes et claires traces de torture au moment quand il a été découvert par des gens du secteur connu comme Chinchitahue. Le jeune pehuenche, frère du Lonko de la communauté Segundo Suarez est membre du Conseil Traditionnel de Lonkos de l’ Alto Bio-Bio, était membre actif du processus de récupération territorial dans cette zone du territoire Mapuche, processus pour lequel les communautés de Trapa-Trapa, Butalelbun,Malla-Malla et Caunicù ont lutté ensemble. Elles ont déjà récupéré 16 milles hectares de terre sur les 30 milles qui sont en conflit celui - ci oppose l’état, les entreprises transnationales, les colons de la dite zone de la huitième région, et les communautés. La mort étrange du frère Jorge Suarez qui s’ajoute aux assassinats du 12 juillet 2002 des frères Mauricio et Agustina Huenupe Pavian, portes paroles de la communauté Caunicu del Alto Bio-Bio et également membre du Conseil Traditionnel de Lonkos, révèle une nouvelle forme de répression sélective dans le cadre du conflit Mapuche. L’action de groupes anti - Mapuches, au travers d’assassinats directs dirigés vers des leaders de la résistance Pehuenche, facilitent l’intervention directe dans la zone de l’appareil d’état et la réalisation des méga - projets que les entreprises internationales comme Endesa-Espana, par exemple, ont dans leurs bureaux.
Les Pehuenches réclament justice: Ainsi à Santa Barbara, un appel fervent a été lancé par les dirigeants du Conseil de Lonkos de l‘Alto Bio-Bio, pour que la justice chilienne ne laisse pas dans l’impunité le récent assassinat de Jorge Suarez Marihuan, lesquels par ailleurs ont dénoncé la complicité des autorités du gouvernement et des colons chiliens sur ce crime brutal. Nous rendons responsable
le gouverneur Esteban Krausse de la mort de notre frère, c’est le gouvernement
qui a divisé les communautés pehuenches et a privilégié le dialogue
avec un secteur minoritaire de dirigeants alliés des winkas (terme qui
désigne les colons chiliens) usurpateurs dans cette la zone, générant
ainsi un climat de violence sur nos terres.... Nous sommes ici, devant
un assassinat politique dont nous exigeons qu’il soit éclaircit et dont
les responsables doivent être incarcérés. Assez d’injustices, comme
dans le cas des frères Huenope Pavian, assassinés eux aussi, par des
colons et des pehuenches pro gouvernementaux et qui bien que responsables
se promènent libres dans les rues a déclaré a Radio BIO BIO Pedro Suarez,
dirigeant Pehuenche et frère du jeune assassiné. COMMUNIQUE Rejoignant les déclarations
du dirigeant Pedro Suarez et au travers d’un communiqué public, les
dirigeants de la communauté pehuenche Malla Malla à laquelle appartient
le jeune assassiné, dénoncent en plus un traitement discriminatoire
de la part de la police concernent les enquêtes sur les responsable
sur la disparition de jeune membre des communautés et ensuite de sa
mort. "Face à la déclaration
de présumée malchance relative à la disparition de Jorge Suarez, sa
recherche s’est arrêtée et s’est limitée uniquement à donner des ordres
une fois que sa famille et ses amis ont trouvé le corps, attitude trés
différente de celle tenue dans d’autres cas de disparitions qui ont
affectés des familles huinkas de la zone. D’un autre côté, jusqu’au
18 décembre le juge de Santa Barbara n’avait donné aucun ordre à la
justice pour rechercher en quelles circonstances est mort notre frère,
situation qui est une atteinte directe à nos droits" ont-ils dénoncé. De la même manière les
membres de la communauté accusent le Service Médico légal d’occulter
des informations importantes sur les causes de la mort du jeune membre
de communauté, signalant " jusqu’à aujourd’hui il a été refusé à la
famille d’avoir accès à l’information du médecin légiste, argumentant
du secret et du fait que seul le jugea peut avoir accès à cette information,
de telle manière que le 12 Décembre alors qu’on attendait le corps à
l’entrée du l’Institut Médico Légal, Monsieur Guido Rios (Chef de Cabinet
de la préfecture) à demandé à ce service de lui fournir les informations". A ce scénario digne des
pires temps de la dictature militaire d’Augusto Pinochet s’ajoutent
aujourd’hui l’assassinat de dirigeants et membres de communautés par
des groupes para militaires et opposants aux mobilisations développées
par les communautés dans la défense de leurs droits territoriaux et
politiques. Après la tentative de destitution du Lonko de la communauté Malla Malla par les fonctionnaires du gouvernement, assimilant son autorité traditionnelle à celle d’un simple groupe de voisins (organisations de quartiers au Chili N.D.T.) ou à d’autres organisations, action qui en plus de méconnaître une institution millénaire et légitime de notre peuple, veut créer la division de nos communautés, s’ajoute aujourd’hui le brutal assassinat de Jorge Suarez Marihuan qui jusqu’à sa mort a travaillé avec sa communauté dans le processus de récupération territoriale. Face à cette attaque criminelle
contre notre culture et nos frères, nous dénonçons comme pehuenches
face à l’opinion publique nationale et internationale : 1 "Face à la déclaration de présumée malchance relative à la disparition de Jorge Suarez, sa recherche s’est arrêtée et s’est limitée uniquement à donner des ordres une fois que sa famille et ses amis ont trouvé le corps, attitude trés différente de celle tenue dans d’autres cas de disparitions qui ont affectés des familles de la région" 2 Il a été refusé à la famille d’avoir accès à l’information du médecin légiste, argumentant du secret et du fait que seul le jugea peut avoir accès à cette information, de telle manière que le 12 Décembre alors qu’on attendait le corps à l’entrée du l’Institut Médico Légal, Monsieur Guido Rios (Chef de Cabinet de la préfecture) à demandé à ce service de lui fournir les informations". 3 .Jusqu’au 18 décembre le juge de Santa Barbara n’a donné aucun ordre à la police pour rechercher les raisons et les circonstances de la mort de notre frère Jorge Suarez Marihuan. Tous ces faits qui révèlent le traitement que réserve le gouvernement à notre communauté, nous font réaffirmer notre volonté de continuer dans la récupération territoriale et la défense de notre peuple. Conseil des Lonkos de l’Alto Bio BIO Kolectivo Mapuche Lientur
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Temuko - vendredi 27 décembre 2002. Le Tribunal de Temuko a accepté la demande du ministère Publique de séparer les Prisonniers Politiques Mapuche détenus dans le Centre Pénitencier de cette même ville, pour les répartir dans différentes prisons de la région. Cette décision, a été prise, selon le Ministère Publique, en raison de la possible réarticulation de la Coordination Arauko Malleko, considérée comme une organisation terroriste, au sein même du centre pénitencier de Temuko. Elle rappelle surtout le statut et le traitement spécial donné aux prisonniers Mapuche, et s'ajoute à d'autres pratiques illicites observées durant la mise en examens de 25 personnes Mapuche accusées d'association illicite et terroriste : répression aveugle conduisant à la mort d'un jeune Mapuche, emprisonnements à répétition et arbitraires, enlèvements et séquestrations de mineurs, violation de la loi indigène, mise sur écoute de plusieurs avocats de la défense ainsi que de journalistes, utilisation de faux témoignages et/ou de témoins anonymes, isolement prolongé et pressions psychologiques ont été les méthodes utilisées par les différents services de sécurités et avalisées par le gouvernement chilien actuel. Une grande partie des 27 Prisonniers Politiques Mapuche actuels sont sympathisants, membres ou dirigeants de la Coordination de communautés en conflits Arauko Malleko qui n'est pas une organisation terroriste comme le soutien le pouvoir politico-judiciaire relayé par la presse, mais comme sont nom l'indique elle est un regroupement de communautés ayant pour objectifs de recouvrir leurs droits sur des territoires dont elles ont été dépossédées durant les 100 dernières années. Leur démarche consiste à réorganiser politiquement, socialement, économiquement et culturellement la société Mapuche à partir de l'organisation de grandes réunions (Trawun et Ngillatún) en questionnant notamment la politique indigène paternaliste et d'assistanat telle qu'elle est imposée aujourd'hui par l'Etat chilien. L'une des pratiques devenues communes dans ce processus de réorganisation et de résistance est la récupération de terres aujourd'hui entre les mains des grandes entreprises du bois. Ces dernières actions ont eu comme conséquence une grande répression ainsi que différents affrontements qui parfois se sont conclues par l'incendie d'infrastructures et de forêts privées, conduisant l'Etat à appliquer la loi de sécurité Intérieure de l'Etat dans le sud du Chili (outre son caractère totalitaire, cette loi a été ratifiée et utilisée principalement sous la dictature pour juger les membres des groupes de résistance d'extrêmes gauches qui "menaçaient la sécurité du pays"). Cette décision arbitraire de dispersion des prisonniers politiques Mapuche outre le fait qu'elle a pour objectif d'en faire des exemples en les isolant et les séparant de leurs proches, marque une nouvelle étape dans la criminalisation du mouvement Mapuche, son absurde association au terrorisme et dans la stratégie médiatique et judiciaire menée par pouvoirs politiques et économique au Chili pour dénigrer une juste et digne lutte
A l'instigation
de différents collectifs et associations,
une lettre vient d'être adressée au Ministre des Affaires Etrangères,
Monsieur De Villepin, afin qu'il se prononce sur les situations énoncées
précédemment et qu'il intervienne auprès du gouvernement chilien en
faveur de la libération de tous les prisonniers politiques Mapuche et
d'une solution politique concertée avec tous les secteurs du mouvement
Mapuche.
Lettre en format RTF ici Collectifs participant à la campagne : CSIA Comité de Solidarité avec les Indiens des Amériques - NEWEN Groupe de Soutien au peuple Mapuche - Association Mouvement des Gens de la Terre - Réseau d'Information et de Soutien au Peuple Mapuche - Association Tierra y Libertad para Arauko. |
Révélations sur les procédures utilisées par la police et les procureurs en territoire Mapuche. C'est
le procureur lui-même, Francisco Rojas, qui a reconnu avoir
mis sur écoute plusieurs personnes chargées de la défense
des prisonniers politiques Mapuches. Il semblerait que des journalistes
soient également sur écoute. Le recours à de
telles mesures interdites par la législation internationale
ont été légitimées par l'application de
la loi antiterroriste sous laquelle tombent les actions de revendications
territoriales Mapuche. |
15 Décembre 2002
Des prisons
chiliennes entretiens réalisés par ANA MUGA José Huenchunao leader de la coordinadora Arauco Malleco Une lutte politique que le gouvernement tente de criminaliser Avec votre détention, le gouvernement dit que la coordinadora est décapitée. Quen pensez-vous ? "Non. Ce quil faut comprendre cest que nous sommes lavant garde du mouvement et que donc, nous devons assumer la répression, mais nous sommes un mouvement enraciné dans les communautés. Ce nest pas un problème de personnes. Tout ce qui se passe est une persécution ouverte et politique contre les Mapuches, dirigée par le gouvernement. Le coût nous allons lassumer parce que ça fait partie de notre lutte, si nous ne faisions pas nous serions condamner à disparaître comme peuple". Oui mais cest un coup dur ? "Oui, cest un coup dur, mais un parmi tant dautres que nous avons subi. Avec les récupérations de terres sont apparues les premières détentions, comme pour les confrontations concernant le contrôle territorial. Aussi les détentions sont plus sélectives. Durant cette trajectoire il y a eu des centaines dinculpés, de blessés et même un mort, mais le mouvement na pas ralenti. Cest un saut politique, idéologique et qualitatif et ainsi notre mouvement ne se brisera pas, et cest bien la peur des riches qui ont des intérêts dans cette zone, et celle du gouvernement qui est lui aussi engagé dans ces mêmes intérêts." Quel message voulez vous transmettre aux personnes qui voient ce conflit au travers des médias de communication officiels et de droite ? "Il ne faut pas se tromper. Notre lutte est politique et le gouvernement tente de la criminaliser. Nous demandons vérité et justice pour notre peuple, ce pour quoi les femmes et les hommes ont toujours lutté dans le monde. Que nous soit restituer ce qui nous appartient. Aux Mapuches je dis quil faut continuer davancer parce que notre lutte est légitime". Et que dites vous aux Mapuches qui vous sont solidaires mais que vivent dans les villes ? "Je les appelle à retourner vers les communautés. Tout ce qui Mapuche ne se reconstruira pas dans les villes. Cest ici que va se réaliser la pratique politique et territoriale et venant des villes nous avons besoin dun appui de notre ligne politique". VICTOR ANCALAF "Ils nous volent nos terres" La détention de Victor Ancalaf correspond aux événements de lAlto BIO BIO contre lentreprise RALCO (NDT. Lutte contre le méga projet de barrage hydroélectrique qui inondera les territoires sacrés des Pehuenches). Et les preuves réunies contre lui sont sans fondement. "Le gouvernement développe un génocide, toute sa politique en est le reflet. Ce gouvernement na rien à envier aux premiers colons qui ont massacré notre peuple. Il continue dusurper des terres des Mapuches dans lalto Bio Bio comme dans lîle de Huaipi à Puerto Saavedra, lieux qui est en plus considéré comme un territoire protégé des indigènes". Vous avez reçu beaucoup de menaces ? "Oui, des groupes para militaires qui agissent dans la zone, comme le groupe HERNAN TRIZANO, composé de Freddy MOLINA, Italo SUBIABRE et GERARDO JEQUER, et aussi des gardes de lentreprise forestière MININCO, qui mont entraîné dans un chemin et mont menacé avec des couteaux". Quelle est votre relation avec GULLIERMO HORNUNG, parce que le gouvernement a parlé dun financement externe ? En premier lieu il faut préciser que le mouvement Mapuche nest pas infiltré. Notre relation avec lui (GUILLERMO HORNUNG ) est de caractère commercial : Nous lui vendons notre production de blé, comme à EL Globo nos vendons lavoine. Cest une personne qui est consciente de linjustice que vit notre peuple. En plus tout lapport dont nous avons bénéficié est publique : Il nous a facilité lobtention dun local où sont nos bureaux et le gouvernement le savait, Jaime Andrade le savait. Que pensez vous du fait quon vous applique la loi anti terroriste ? Ici le principal terroriste est létat Chilien, qui pour sapproprier notre territoire a assassiné des hommes, des femmes et des enfants, et confisqué notre terre. Létat chilien qui avec ses contradictions nous réprime sauvagement et protège Pinochet, un criminel de guerre responsable direct des violations des droits de lhomme et qui bénéficie de la plus grande impunité et dun salaire détat. Sources
: El Siglo |
Prison de Temuco, décembre 2002 Depuis la prison de Temuco, nous les prisonniers politiques Mapuche communiquons à l'opinion publique nationale et internationale le suivant : Nous dénonçons qu'aujourd'hui il existe un processus de militarisation contre les communautés qui se sont levées pour récupérer leurs droits politiques et territoriaux et aussi dans le but d'arrêter l'invasion capitaliste menée par des grandes firmes transnationales du bois. Nous dénonçons aussi que notre détention et celle de nos frères et surs, obéit à une stratégie politique du gouvernement, avec l'objectif clair de continuer à protéger les grands intérêts économiques, correspondant à ceux des entreprises forestières qui serraient aujourd'hui menacés par la lutte menée par nos communautés. Par rapport aux processus judiciaires nous dénonçons : Que le ministère public et les entreprises forestières, ont concerté ensemble un plan stratégique, avec des motivations clairement politiques afin de désarticuler le mouvement Mapuche, sans avoir des preuves pour nous inculper de supposés actes de violence, toutefois les procureurs insistent afin de figurer et de gagner un statut professionnel en menant un jugement politique; en agissant dans ce sens, d'une manière irresponsable, raciste, xénophobe, contre des personnes qui combattent leurs droits légitimes; par conséquent ils violent chacune des garanties nécessaires à un juste procès et les traités internationaux en ce qui concerne les droits de l'Homme. Nous faisons un fervent appelé à notre peuple et aux communautés pour ne pas se laisser manipuler par la campagne médiatique menée dans l'intention de discréditer ceux qui poursuivent un processus de récupération territoriale ; qu'ils ne se fassent pas tromper par ceux qui un jour nous associent à l'extrême droite et le jour suivant à l'extrême gauche, en nous croyant incapables de mener nos propres processus. Finalement nous appelons les communautés à continuer à lutter mètre par mètres pour les terres usurpées par les grands propriétaires fonciers et ne pas laisser, ni abandonner leur juste et légitime processus qu'ils mènent. La seule lutte qui est perdue est celle qui est abandonnée! - Ni la prison, ni les balles vont arrêter notre lutte. - En avançant vers un processus de libération nationale. - En mémoire de notre frère Alex Lemun, assassiné par les forces policières répressives. - Liberté aux prisonniers politiques Mapuche ¡WEUWAIN - MARRICHIWEU! Prisonniers
Politiques de Temuko : José Cariqueo, Jorge Huaiquin, Marcelo
Quintrileo, Mauricio Conteras, José Llanquileo, Oscar Higueras,
Jaime Marileo, Jose Millacheo, José Huaiquin, José Mariqueo,
Andrés Necul, Angélica Ñancupil, Bernardita Chacano |
12 décembre 2002, Les preuves exhibées par le Ministère Public peuvent être trouvées dans des milliers de maisons chiliennes et centaines de maisons de familles Mapuche. Les preuves exhibées, hier mercredi (dans les locaux des carabiniers) par le Ministère Public, concernant les Mapuche arrêtés et accusés d'infraction à la loi antiterroriste montrent seulement la pauvreté des preuves et traduisent la montage médiatique qui a accompagné l'enquête du Ministère public. Beaucoup des éléments montrés peuvent être trouvés dans des centaines de maisons de la région et l'exposition rappelle les montages effectués durant la dictature militaire, pour inculper indûment des personnes dont la seule culpabilité est d'avoir des objets et de la littérature montrant des options politiques et culturelles différentes. Les photos du Che Guevara, du chanteur Victor Jara et d'autres, et la littérature d'auteurs renommés au niveau international comme "Luis Sepúlveda", et des uvres telles que "Le vieux qui lisait des romans d'amour", sont ici présentés comme éléments qui incitent à effectuer des actions terroristes. Si c'était la réalité, cela impliquerait que des milliers de chiliens pourraient être soumis à la justice pour avoir ces documents et il faudrait fouiller toutes les librairies du Chili pour saisir ces documents. Montrer des lances pierres ou des frondes , ainsi qu'un drapeau du Pays Basque ne démontrent pas la gravité des faits dénoncés par les procureurs qui sont manipulé pour faire croire que les gens qui possèdent ces éléments sont un danger pour la société. On montre en outre des éléments tels qu'un collier Mapuche, des trutrucas (N.D.T. instrument traditionnel Mapuche), des dessins de Lautaro (N.D.T. Héros Mapuche) et du matériel éducatif interculturel, comme des preuves qui inculperaient des Mapuche dans des actions de terrorisme. Cela démontre seulement que nous sommes effectivement devant la détention de personnes vivant dans des communautés Mapuche, ce qui aux yeux du Ministère Public les rend suspects. Les éléments montrés jusqu'à aujourd'hui sont des plaisanteries, insuffisantes pour soutenir la gravité des faits dénoncés. Vendredi 13, la défense demandera la liberté provisionnelle pour les personnes arrêtées. . Cette défense sera effectuée à 9 heure à la Cour d'Appel. Les avocats Gutiérrez et Madariaga allégueront en faveur d'Angelica Ñancupil et Mireya Figueroa. Hugo
Gutierrez |
Collipulli - 10 décembre 2002 - Attentat contre la famille Ancalaf Jusquà la justice militaire sont remontées les informations dun attentat incendiaire enregistré dans la zone de Collipulli et qui a affecté une camionnette, propriété de la famille du dirigeant Mapuches Victor Ancalaf , qui est actuellement incarcéré à la prison El Manzano de Conception et soumis à un procès pour infraction à la loi de sécurité intérieure de létat pour des faits qui se sont produits dans le cadre de lopposition au projet hydroélectrique de Ralco. Lattentat
incendiaire se serait produit selon les premières informations
aux environs de 19 heures lundi, mais a été dénoncé
ce matin, seulement, par des membres des communautés en conflit.
Les faits se sont produits quand la camionnette de couleur blanche,
propriété de la communauté Choin Lafquenche, était
sans occupant et stationnée sur le chemin public qui rejoint
les communautés Aylla Varela et Choin Lafquenche, et a été
attaquée par des inconnus en cagoules qui après y avoir
mis le feu ont rapidement quitté les lieux.
Il faut signaler que depuis 1999, une série de plaintes pour attentats, menaces de mort, et harcèlements a été déposée devant les tribunaux de justice par la famille Ancalaf contre les membres du Comité de Défense des Terres de Collipulli, groupe paramilitaire qui opère jusquà aujourdhui dans un climat de totale impunité, selon les dénonciation des propres membres des communautés Mapuches affectées par ces groupes. Aucune de ces plaintes nont été instruites par les tribunaux de justice, ni par les forces de police. Texte envoyé
par : Kolectivo
Mapuche Lientur Traduction : La Licorne |
La
persécution judiciaire à l'encontre de la Coordination
de communautés en conflits Arauko-Malleko continue....
Comme il l'a été évoqué précédemment de telles accusations infondées sont le fruit du travail des autorités politiques, judiciaires et policières pour discréditer l'une des composantes du mouvement Mapuche autonome, la CAM, dont les discours et actions avaient pris plus de légitimité depuis l'assassinat du jeune Alex Lemun par la police chilienne au mois de novembre. De même, ces arrestations accompagnées d'une campagne médiatique basée sur la recherche de sensationnalisme ont sans nul doute permis d'évacuer d'autres actualités, moins honorables pour les membres du gouvernement chilien, telles que les accusations de corruptions dont font l'objet diverses personnalités politiques aujourd'hui au pouvoir. D'autre part, on a appris aujourd'hui l'arrestation de Bernadita Chacaro Calfunao, personne proche de l'avocat Pablo Ortega. Une telle arrestation injustifiée semble être destinée à intimider Pablo Ortega qui défend depuis plusieurs années maintenant les prisonniers politiques Mapuche. Durant la dernière semaine, celui-ci s'était insurgé contre les arrestations arbitraires dont avaient fait l'objet plusieurs de ses clients. Selon lui, il n'existe aucune preuve à l'encontre des différentes personnes Mapuche arrêtées durant la dernière semaine. Durant
les prochains jours, notre Réseau d'Information et de Soutien
aux Prisonniers Politiques Mapuche vous proposeront des traductions
d'articles concernant l'opération de démantèlement
de la Coordination Arauko Malleko. Nous considérons la situation
assez grave. Nos différents interlocuteurs nous ont assuré
qu'il n'existait aucun preuve à l'encontre des dirigeants de
la Coordination Arauko Malleko, cependant les autorités judiciaires
semblent faire fi de ces constatations et vouloir poursuivre les actions
judiciaires à leur encontre. |
LA
REPRESSION S'INTENSIFIE AU CHILI Communiqué de la Coordinadora Arauco Malleco Les
communautés en conflit de Lleu Lleu et de Tirua, et la Coordinadora
Arauco Malleco dénoncent : Ces nouvelles arrestations, de deux
membres de communautés Mapuches, démontrent les injustices de cet état
oppresseur, si nous y opposons l'événement qui s'est produit il y trois
semaines quand des carabiniers ont attenté à la vie d'ALEX LEMUN, Mapuche
de 17 ans de la commune d'Ercilla, et parce qu'aujourd'hui encore, aucun
de ces fonctionnaires n'est détenu, ni inculpé pour avoir assassiné
brutalement celui qui défendait dignement son droit à récupérer son
territoire et son autonomie. ¡¡ W E U W A I Ñ !! Communautés Mapuches en conflit de Lleu Lleu et de Tirua ARAUCO Coordinadora ARAUCO MALLECO Depuis le territoire Mapuche 30 Novembre 2002
Traduction
: La Licorne
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Novembre 2002 Mercredi 6 novembre. Violente arrestation du porte-parole des communautés en conflit de Collipulli pour infraction à la loi anti-terroriste L'arrestation dont a fait l'objet le dirigeant Victor Ancalaf, mercredi 6 novembre a provoqué un grand émois parmi les organisations et communautés Mapuche ainsi que dans l'opinion publique nationale et internationale. Nombreux sont ceux qui se sont indignés de la violence avec laquelle, les 8 agents de police civile ont interpellé en pleine rue le dirigeant Mapuche. Ce dernier, se dirigeait à une grande réunion Mapuche, un futra trawun, lorsqu'il a été interpellé et frappé par les policiers. D'autre part, Victor Ancalaf fut le porte-parole de la coordination des Communautés en conflit. Emprisonnés à plusieurs reprise, il avait dénoncé les diverses pressions dont sont victimes les membres des communautés Mapuche. Lui-même avait fait l'objet d'une conspiration, lorsqu'un ouvrier de l'entreprise Forestière Mininco, Pedro Cifuentes, l'avait accusé d'être l'incendiaire d'une maison patronale. Pris de remords, Pedro Cifuentes avait reconnu publiquement avoir été payé par son employeur pour faire un faux témoignage incriminant le dirigeant Mapuche. Depuis un peu plus d'un an, fortement touché par plusieurs séjours en prisons et diverses menaces morales, physiques et judiciaires, Victor Ancalaf s'était retiré de sa responsabilité de porte-parole de la Coordination des Communautés en conflit, tout en gardant une grande influence dans la politique Mapuche. Il avait notamment réussi à négocier avec le gouvernement la restitution de plusieurs terrains aux communautés de Collipulli. Victor Ancalaf a été condamné, il y a quelques mois, à 5 ans de prison pour vol de bois (correspondant à une occupation d'une propriété forestière). Il bénéficiait d'un recours en justice lorsqu'il a été arrêté mercredi pour sa présumée participation dans l'incendie d'un camion d'une entreprise sous-traitant ENDESA dans la construction du contesté barrage Ralko en plein territoire Pehuenche. L'accusation qu'il doit affronter aujourd'hui relève de l'article deux, paragraphe 4, de la loi anti-terroriste concernant "placer, lancer ou tirer des bombes ou artefacts explosifs ou incendiaires de tout type qui affectent ou peuvent affecter l'intégrité physique des personnes ou causer des dommages". C'est en scandant "Nous ne sommes pas des terroristes !", "Justice au peuple Mapuche !" et "Liberté pour les prisonniers politiques Mapuche !" qu'il est entré dans le bureau du juge spécial Simpertigue à Conception. Dans le monde, diverses organisations des Droits de l'Homme (Coordination latino-américaine des Juristes, Scientistes Sociaux et Groupes Marginalisés pour une Alternative Démocratique et Populaire (CLAJADEP), le parlement Kurde en Exil (Paris), Réseau Chilien, indigène et Populaire (New York)) et ont déjà prononcé leur préoccupation et leur indignation face à cette détention qu'elles n'hésitent pas appeler "Prisonniers Politiques Mapuche". Vous pouvez envoyer des cartes de
soutien à :
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11-12
octobre 2002 Au
Chili....
Santiago. Le 12 une grande marche organisée par la Meli Wixan Mapu, le Conseil Pikunche et le Comité de soutien aux prisonniers Politiques de Santiago a rassemblé plus de 5000 personnes. En
Argentine... Esquel. |
Septembre 2002 25 septembre 2002. Temuko -Angol La cour suprême
ratifie la condamnation du dirigeant Mapuche Victor Ancalaf
La ratification de la condamnation
pour le dirigeant Victor Ancalaf (ex porte parole de Coordination
Arauco Malleco), est dans son étape de ratification en ce moment,
selon des sources officielles de la zone.
Les informations ont été transmises par l'avocat Miguel Soto, qui a rappelé que Ancalaf, a été compromis dans des faits qui ont affecté l'entreprise forestière Mininco, entreprise qui suite à une série de querelles judiciaires a obtenu la condamnation, tant en première instance que pour sa ratification. L'avocat a expliqué que le procès est dans une étape de notification et de détention du dirigeant, qui devrait rejoindre le centre pénitentiaire pour accomplir 5 ans et un jour de condamnation, selon la résolution de la Cour Suprême. Les faits ont été corroborés
par des sources judiciaires, qui n'ont pas souhaité préciser quel
organisme policier a en charge l'application de la notification
et de la détention, organisme qui devra s'organiser, puisqu'on se
rappelle qu'ANCALAF , quelques années plus tôt s'est déclaré en
clandestinité, raison pour laquelle il voyageait et vivait constamment
dans les zones rurales, et qu'il n'a jamais nié que la même attitude
pourrait recommencer si nécessaire.
Jugement Oral des dirigeants
Mapuches
Dans le même temps, depuis
hier matin (mercredi) a lieu la première journée du jugement oral,
durant laquelle, les magistrats du ministère public rendent compte
des preuves devant les autres magistrats intégrants la salle qui
justifient le délit de rébellion à la loi, dont sont accusés les
dirigeants JOSE NAIN et MANUEL SANTANDER du Conseil de Toutes Les
Terres.( L'une des premières organisations Mapuches qui s'est fait
connaître en Europe en 1992. N.D.T.)
Selon les indications de la défense, représentée par l'avocate Sandra Jelvez de la Défense Pénale Publique Mapuche, se sont présentés 25 témoins à l'audience de l'Acte de jugement Oral, dans leur grande majorité intégrants de la communauté Domingo Trangol de Victoria. La situation à l'origine de l'accusation, est l'action retenue par tribunal de Garantie de Victoria en juillet dernier, quand ont été entendus de façon préventive les membres de la communauté et en question et les accusés. Un groupe d'une trentaine de personnes a refusé de quitter la salle d'audience, causant du tumulte et des désordres dans l'espace du tribunal, cognant dans les portes d'accès à la salle d'audience et autour du tribunal, tentant d'empêcher la sortie de la juge et des magistrats. Durant les presque trois heures qu'a duré l'occupation du lieu par ces personnes, les inculpés sont restés à l'intérieur du tribunal, sans pouvoir en sortir, pendant que des pressions s'exerçaient sur les gendarmes qui les surveillaient pour qu'ils les laissent en liberté. Selon l'information, le délit pour lequel le juge du ministère public, Jorge Sandoval, a formulé des charges contre José NAIN Pérez et Manuel Santander Solis, est établi par l'article 268 du code pénal, qui punit celui qui occasionne du tumulte ou exalte au désordre contre une autorité ou une association publique au point d'interrompre ou d'arrêter ses actions, peine pour laquelle la réclusion peut aller pour la moins lourde de 61 jours jusqu'à 5 ans pour la plus lourde peine. Le souvenir de
la perquisition de la CTT
Il faut se souvenir que dans le cadre des investigations sur les actions illicites présumées et qui auraient été commises par la communauté Domingo Trangol, et durant le même mois de juillet de l'année dernière, le siège de Conseil de Toutes Les Terres a été perquisitionné ce qui a provoqué un affrontement avec la police en uniforme, déclenchant des accusations qui ont culminé par un procès devant la justice militaire où ont été impliqués les plus haut dirigeants du Conseil de Toutes Les Terres, dont les attendus ont condamné les dirigeants, Aucan Huilcaman, Jose Nain, Santander, et d'autres, accusés de mauvais traitements à carabiniers (violences à agents de la force publique N.D.T.) lésions graves et légères, et déprédation d'édifices, à la liberté surveillée, octroyée par le tribunal militaire. Sources : Diario
el Gong 13 septembre 2002. 12 septembre 2002. Ercilla. 09.09.2002. Traiguen. Nous vous transmettons, un communiqué signé et diffusé aujourd'hui par les communautés en conflits de Traiguén et Collipulli ainsi que l'association Mapuche Ñankucheo. Nous vous invitons à participer aux différentes campagnes pour la libération des prisonniers politiques Mapuche figurant dans les rubriques prisonniers politiques Mapuche et campagnes. Vous pouvez également nous envoyer des messages de soutien destinés aux prisonniers politiques Mapuche, que nous traduirons - si nécessaire - et leur transmettrons. Il faut en effet signaler que selon des informations reçues récemment, les prisonniers se trouveraient dans une situation d'extrême détresse due aux différentes pressions psychologiques exercées sur eux. 04.09.2002. Temuko. Le ministère public, au travers du juge en chef
de Traiguen RAUL BUSTOS, a formulé ses accusations contre les
Lonkos Pascual HUENTEQUEO PICHUN PAILLALAO, de la communauté
"Antonio Nirripil" et SEGUNDO ANICETO NORIN CATRIMAN, de
la communauté "Lorenzo Norin", qui sont tous les
deux actuellement en détention préventive à la
prison de Traiguen, pour les délits d'incendies terroristes
au détriment de la maison de l'administrateur du fundo Nancahue,
propriété de JUAN AGUSTIN FIGUEROA ELGUETA et d'incendies
terroristes de la forêt qui se trouve à l'intérieur
du Fundo San Gregorio, propriété des frères Juan
et Julio SAGREDO MARIN, ainsi que de menaces terroristes contre les
deux frères. 03.09.2002. Ercilla 02.09.2002.
Europe.
Les Mapuches s’opposent
à l’accord entre l’Union Européenne et le Chili.
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